Depuis quelques semaines, on n’entend plus parler que de çà : La majorité des applications ou des sites mis à la disposition du citoyen sont hors de service. Rien que sur les trois derniers jours, pour ne citer que cela, trois grandes applications ont défrayé la chronique avec leurs pannes et leurs problèmes d’accessibilité. Des ennuis « techniques » qui sont tombés à point, pour empêcher les citoyens d’opérer d’importantes opérations. Çà a commencé par la plateforme mise à la disposition des citoyens pour s’inscrire à la demande d’aides sociales, à l’occasion de la rentrée. Et il parait que ce service demeure, à ce jour, inaccessible. Par la suite, çà a été la plateforme d’inscription des élèves à distance. Même chose et même scénario : La plateforme ne marche pas et les inscriptions ont du être reportés, dans la plupart des régions. Et enfin, la fameuse application Evax qui a fait des siennes, ces derniers jours, pile au moment où on avait le plus besoin d’elle, à l’occasion de la tenue de la troisième journée de vaccination intensive. Une panne qui a poussé les organisateurs de la journée à improviser, à appeler les gens à se présenter sans rendez-vous et, même, sans inscription. Ce qui a occasionné, dans certains centres, une grande pagaille. Surtout, quand le ministre de la santé à cru bon faire en invitant les tunisiens de 18 à 39 ans, à venir se faire vacciner.
C’est, vraiment, dommage, pour la Tunisie de s’en trouver là, question informatisation et numérisation, alors qu’il y a quelques années, à peine, elle figurait parmi les pays les plus avancés dans ce domaine crucial.
Reste à espérer que le nouveau ministre des technologies, en grand spécialiste qu’il est, à ce que l’on dit, pourra rectifier le tir, et remettre le train de la numérisation sur ses rails. Car, faut-il le faire remarquer, c’est depuis qu’il a débarqué au département que çà a commencé à fléchir !
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