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Tunisie – On en est à 10 000 morts… Quel chiffre il leur faut pour réagir

Tunisie – On en est à 10 000 morts… Quel chiffre il leur faut pour réagir

Le compteur macabre des victimes de leur incompétence ne cesse de s’emballer. On a dépassé, ce soir, la barre fatidique des 10 000 morts et notre super ministre de la Santé, ainsi que ses prestigieux lieutenants, n’en semblent pas du tout dérangés.

Ils seront tenus pour responsable de ces 10 000 morts, quoiqu’ils disent. C’est leur faute et ils auront, un jour, forcément, à en assumer la responsabilité.

Ils ont été défaillants sur toute la ligne. A commencer par la gestion des frontières, en passant par toutes les bêtises possibles en matière de décisions préventives, plutôt dictées par des intérêts politiques que prises sur des bases scientifiques, pour arriver à la faillite totale de la campagne de vaccination, dans laquelle ils se sont plantés à tous les niveaux.

D’abord par le choix du vaccin, puis par la commande, avant laquelle on a été réduits à passer par la case de mendicité. Ensuite ils ont foiré dans l’acheminement au goutte à goutte des doses de vaccins, comme ils ont raté ou, plutôt, ils n’ont entamé aucune compagne de sensibilisation pour la vaccination, pour finir par une gestion calamiteuse des centres d’examens, se cachant derrière une application numérique hybride et non adaptée…

Donc, oui… A coup sûr, ils sont fautifs et ils vont devoir répondre de leurs actes, un de ces jours !

Maintenant que le mal est fait, on ne va pas se croiser les bras et regarder le massacre de la population sans réagir ! Il est temps pour la présidence du gouvernement de retirer la gestion catastrophique de cette crise à la poignée d’incompétents que sont les responsables du ministère de la Santé. La présidence du gouvernement doit, en effet et de toute urgence, prendre les choses en main et tenter de rattraper, autant que possible, le retard dans l’opération de vaccination, seule chose à faire pour espérer arrêter l’hécatombe.

Pour pouvoir espérer avancer dans cette opération, il faudra dépasser le handicap représenté par les limites des services du ministère de la Santé. Afin de dépasser ces limites, la chose la plus urgente à entreprendre serait celle d’autoriser les médecins du secteur privé à collaborer à cette campagne et de mettre les vaccins à la vente dans les officines privées. Cette campagne, devra, néanmoins, être contrôlée de près par les autorités pour qu’elle soit conforme au calendrier et aux priorités fixées depuis le début du programme de vaccination.

La vaccination dans le secteur privé permettra d’accélérer l’opération, mais pas que ! Elle rendra possible un meilleur accès aux vaccins, une meilleure confiance des patients, et aidera le gouvernement à vendre ces doses et de rentrer dans ses frais. Ce qui lui permettrait d’acheter plus de produit, puisqu’ apparemment, le ministère ne peut plus en importer, faute de moyens financiers. Il est évident qu’ils ont consommé les doses ramenées dans le cadre du programme Covax et en sont restés là à contempler le désastre qu’ils ont causé !

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