Demain mardi, nous serons le 13 décembre. Et à cette daté, dans les pays, du moins, ceux qui se respectent, les plans de finances sont prêts, bouclés, validés et rendus publics.
Or, du côté de chez nous, on semble prendre le temps de prendre le temps. Rien n’a pointé en rapport avec ce PLF 2023, si ce n’est quelques « infos fuitées », ou probablement, des ballons d’essai lancés par le gouvernement, et qui ont vite recueilli l’unanimité des vétos de toutes les parts.
A deux semaines du début de la nouvelle année, on n’a aucune idée sur le plan de finances, ni même sur les grandes lignes, les nouveautés et les points importants.
A ce stade, il devient difficile d’espérer ramener des investissements, notamment, étrangers. Car, avec une inconnue de cette taille, on voit mal comment on pourrait demander à un investisseur de ramener ses fonds et de les placer à l’aveugle, sans rien connaitre, par exemple, de la fiscalité à laquelle il va être soumis. Donc, il est vraiment, très peu probable que, dans les conditions actuelles, il y ait des investisseurs qui seraient capables de préparer leurs Business plans, et de ramener leurs investissements.
Demain nous serons le 13 décembre/ Mais plus important encore, c’est que dans une semaine, jour pour jour, nous serons le 19 décembre. La date prévue de la réunion cruciale du conseil d’administration du FMI qui va statuer définitivement, sur la suite à donner à la requête de financement de la Tunisie.
Et là, on est en droit de se poser des questions et d’appréhender que ce retard d’élaboration du PLF 2023, n’ait une quelconque incidence sur la décision du FMI.
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