Il fût un temps où la Tunisie rayonnait dans son environnement géopolitique, et qu’elle était appréciée par tous ses partenaires. La Tunisie un si petit pays qui a su s’imposer parmi les grands.
Mais, maintenant, c’est une autre affaire. La diplomatie tunisienne est complètement défaillante, et le pays, ainsi que sa direction sont devenus complètement isolés dans le monde.
La Tunisie ne peut, même, plus plaider sa cause auprès de ses partenaires les plus proches, avec les quels elle avait tissé de solides liens d’amitié.
De nos jours, la Tunisie a besoin d’une tierce partie pour plaider sa cause auprès des autres pays. Elle a besoin de tierce partie pour demander l’aumône en son nom.
Les algériens sont certes nos frères et il est acquis qu’ils cherchent, toujours, et par tous les moyens, à nous aider. Et ils en sont remerciés.
Mais le fait que le président algérien discute avec son homologue italien des difficultés et de la crise tunisienne, et qu’il obtient de lui la promesse d’aider ce pays qui n’est même plus capable de demander de l’aide, cela témoigne, en plus des nobles sentiments de la présidence algérienne, d’une perte totale de la dignité et de la souveraineté de l’Etat tunisien.
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