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Tunisie : PLF 2022 : Ce n’est pas comme çà qu’on risque d’amadouer le FMI !

Tunisie : PLF 2022 : Ce n’est pas comme çà qu’on risque d’amadouer le FMI !

S’il est vrai que le gouvernement a essayé, tant bien que mal de satisfaire les demandes du FMI, pour gagner ses faveurs, et obtenir le financement de son budget, notamment en annonçant le gel des recrutements dans la fonction publique, la diminution de la masse salariale, la réduction du volume de la compensation, il n’en demeure pas mois que ces mesures, déjà assez difficile à mettre en œuvre, ne suffiront pas à amadouer les dirigeants du fond.

Car si, pour accorder son aide à un pays quelconque, le fond exige, en effet, ce genre de mesures de restriction, il espère, surtout, entrevoir des mécanismes qui assurent une création de richesse.

Or, sur ce plan, la loi de finance proposée par Bouden, pour 2022, n’a rien d’un projet qui encourage ou qui permet cette création de richesse. Il s’agit, plutôt, tout au plus, d’une somme de mesures visant à appauvrir le peuple et à tuer l’économie du pays, à force d’augmentations des taxes, au point de dissuader tout investisseur qui se hasarderait à placer des fonds dans ce pays, à la fiscalité fluctuante et imprévisible, et qui peut changer d’une année à l’autre, risquant de prendre de court les plus prudents des investisseurs.

Par ailleurs, et concernant l’autre condition de première importance, requise par le FMI, et qui est la stabilité socio politique, et la visibilité sur ce plan, la Tunisie est loin de satisfaire les attentes du FMI.

Donc, et pour toutes ces réserves, il semblerait que, malgré tous les « efforts » consentis par le gouvernement Bouden, on est, encore très loin d’espérer obtenir les faveurs du FMI ou d’autres bailleurs de fonds.

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