A quelques semaines du dernier délai de préparation du projet de loi de finance pour l’année 2022, le gouvernement semble piétiner et n’arrive pas à réaliser une avancée conséquente dans la réalisation de ses travaux. Et le facteur temps joue en sa défaveur.
Le temps est serré, car la loi de finances de 2022 a une double contrainte, très difficile à satisfaire. Cette loi de finances tangue, en effet, entre ce que « le peuple veut » et ce que le « FMI veut ». Et ce que veulent ces deux parties sont totalement opposés !
Les réunions entre les ministres de l’économie et des fiances avec les représentants des bailleurs de fond n’ont guère avancé, et le draft du PLF qui a été fuité, il y a quelques jours n’est, en réalité, que le travail classique de l’administration, qui a fait sa part du travail, et qui a présenté son ébauche mais qui ne présente aucune touche portant l’empreinte de l’esprit du 25 juillet.
A ce rythme, il parait très peu probable que les parties engagées réussissent à présenter leur copie dans les délais impartis !
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