Le ministère de l’Agriculture a tenu à clarifier, dans un communiqué rendu public le 29 décembre 2020, les informations diffusées dans les médias au sujet de l’importation de 25 tonnes de cacahuètes avariées.
Le ministère a précisé que le dossier d’importation avait été déposé le 24 mars 2020 au centre frontalier de contrôle phytosanitaire du port de Sousse.
Dans un premier temps, une carte de transit a été délivrée le 4 avril 2020, après qu’il a été confirmé qu’elle était exempte d’organismes nuisibles et que les analyses de l’Aflatoxine et de l’Ochratoxine A se sont avérés sains, mais le fournisseur n’a pas poursuivi les procédures de sortie des marchandises pour des raisons inconnues.
Dans un deuxième temps, le produit précité chargé dans le conteneur ARKU /430130/ 01 a été inspecté le 07 avril 2020, en présence d’un représentant du Bureau de Contrôle de la Douane , d’un représentant du Bureau de Contrôle Phytosanitaire et de l’agent de la société importatrice.
Au cours de l’inspection sur le terrain, une température élevée a été enregistrée avec la présence de gouttelettes d’eau au niveau de la partie avant du conteneur, ce qui a provoqué la pourriture d’une grande partie des fèves de cacahuètes avec la croissance de champignons de moisissure de la classe “Aspergillus” et “Penicillium” au niveau des sacs, en particulier ceux du devant.
Pour une enquête plus poussée, des seconds échantillons ont été envoyés au laboratoire central du ministère de l’Industrie et des Petites Entreprises à Sousse, où les analyses du 12 avril 2020 ont montré des niveaux élevés d’aflatoxine et d’Ochratoxine A.
En raison de l’absence de conditions d’hygiène dans les sacs de cacahuètes et de la détérioration de la qualité du produit fourni, La cargaison de cacahuètes en provenance d’Égypte a été rejetée et un rapport de saisie a été émis le 14 mai 2020 par les services de contrôle phytosanitaire du port de Sousse et le bureau frontalier de la Douane de Sousse a été informé par écrit.
Ainsi, le 20 mai 2020, l’intégralité de la cargaison estimée à 25 tonnes a été détruite dans une décharge autorisée par l’Agence Nationale de Gestion des Déchets de Sfax, en présence d’un représentant du bureau de la Douane de Sousse et de l’agent de la société.
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