Le président du parti Afek Tounes, et l’expert économique, Fadhel Abdelkefi, a été pris à part, ce dimanche matin, par les partisans de Kaïs Saïed qui ont investi la place où devait se dérouler la manifestation de commémoration de l’assassinat du martyr Chokri Belaïd. Il a été poussé à la retraite, quittant les lieux sous escorte policière.
Une agressivité, et une animosité, particulières et qui n’ont, en principe, pas d’explication, à part, peut-être, l’aversion affichée par leur idole, le président Kaïs Saïed à l’égard de Fadhel Abdelkefi.
Pourtant, ce dernier n’a jamais fait preuve de la moindre animosité à l’égard de Kaïs Saïed. Et son seul tort aura été d’être une pointure internationale en matière d’économie, qui n’est, décidément, pas le point fort de Kaïs Saïed ni de son équipe gouvernementale. Ce qui laisserait deviner une pointe de jalousie de la part de Saïed, envers Abdelkefi, qui a l’arrogance d’afficher sa compétence, allant jusqu’à prétendre détenir la solution pour une sortie de crise rapide de la Tunisie « sur un simple trait de crayon ». Une réplique comprise par Saïed et son équipe, qui n’arrivent pas à trouver le moindre soupçon d’idée d’une ébauche de programme de repêchage, comme un défi de la part de cet homme qui les nargue, sur son terrain de prédilection.
Pourtant, le bon sens aurait voulu qu’en ce temps de crise, la présidence de l’Etat, rassemble et fédère toutes les compétences dont dispose le pays, pour se donner toutes les chances de réussite dans le projet de sortie de crise.
Or, malheureusement, on continue à déplorer l’isolement du palais de Carthage et sa fermeture devant toutes les compétences, celles qui ont travaillé à l’époque de Ben Ali et les autres !
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