L’UGTT a signé des accords satisfaisants avec l’UTICA, concernant les majorations salariales dans le secteur privé.
D’habitude, de tels accords, bien que n’intéressant pas le gouvernement, sont signés en grandes pompes à la Kasbah, en présence, au moins du ministre des affaires sociales. Mais souvent, ces cérémonies de signatures d’accords sont rehaussées par la présence du chef du gouvernement.
Les accords de cette année sont considérées comme exceptionnels, vue la conjoncture qui rendait toute discussion salariale très difficile. Et les taux d’augmentation ont été assez conséquents. Ce qui contribue, forcément, à la paix sociale dans le pays.
Et de tels accords d’une telle importance auraient du être parrainés par le gouvernement, histoire de s’approprier, ne serait-ce qu’en apparence, en partie leurs mérites.
Mais, la cérémonie de signature de ces accords s’est déroulée, cette année, sans la présence de Najla Bouden, et en dehors de la Kasbah. Et ce n’est pas faute de l’avoir sollicitée. Car l’UGTT a, comme le veulent les coutumes, demandé à ce que cette cérémonie se déroule à La Kasbah. Mais, apparemment, Naja Bouden aurait décliné l’offre.
Il semblerait qu’on ait chuchoté à l’oreille de la cheffe du gouvernement d’éviter de présider cette cérémonie, ou de s’y immiscer de n’importe quelle façon, de peur qu’elle se retrouve impliquée dans ce processus, et que l’UGTT profite de sa présence pour se féliciter de ces acquis, et demander à ce qu’il en soit pareil dans le secteur public. Or, les consignes en haut lieu sont claires : Pas un sou d’augmentation dans les salaires !Ce qui l’aurait mis dans un embarras certain.
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