Après avoir longtemps refusé de prendre l’avion présidentiel, Kaïs Saïed ne semble, toujours pas disposé à monter à son bord. Pour son premier déplacement par les airs, il a choisi de réquisitionner un des rares avions dont dispose la Tunisair, privant ainsi, la compagnie nationale des services de cet appareil, un dimanche, en pleine période de pointe.
Y a-t-il un secret dans l’appréhension du président de monter à bord de l’avion présidentiel ? Craint-il pour sa vie, en le prenant ? Est-ce en rapport avec sa crainte d’un éventuel acte contre sa personne ? A savoir qu’il n’en est pas à sa première, vu qu’il refuse à ce jour, de passer ses nuits au palais de Carthage ou de manger autre chose à part ce qu’on lui prépare chez lui.
En optant pour le choix d’un appareil de Tunisair, pour se rendre à Muscat, présenter ses condoléances au nouveau sultan, Kaïs Saïed aurait fait le mauvais calcul et aurait privé Tunisair des services de l’un de ses rares appareils qui volent encore et qui devait effectuer au moins deux navettes, ce dimanche, pour desservir Rome et Milan, avec un manque à gagner, en conséquence, pour la compagnie.
Par ailleurs, le déplacement de Kaïs Saîed en compagnie d’uniquement quatre personnes à Muscat, qui nécessite douze heures de vol, va coûter à la compagnie la bagatelle de 900 mille dinars, sans compter les frais du personnel navigant et du service à bord.
Une opération très coûteuse pour la compagnie et pour le pays dont les raisons demeurent aussi obscures qu’inexplicables et qui suscitent de nombreuses réactions entre ceux qui accusent le cabinet présidentiel de mauvaise gouvernance et ceux qui le taxent de populisme inutile et coûteux !
Laissez un commentaire