Le président de la République a décidé, ce mardi, de mettre fin aux fonctions de Nejmeddine Lakhal, en tant qu’ambassadeur à Washington.
Pour Kaïs Saïed, ce diplomate n’aurait pas su défendre la cause de son pays, auprès des autorités américaines, notamment, après les décisions qu’il a prises, le dimanche 25 juillet, en rapport avec le gel du parlement, et le limogeage du chef du gouvernement.
Kaïs Saïed fait, donc, endosser la responsabilité des communiqués assez acerbes de certains responsables américains, par rapport à ses décisions. Selon lui, l’ambassadeur aurait pu mieux faire son travail et mieux communiquer avec les autorités américaines pour les rallier à la cause de Carthage.
Pourtant, à y réfléchir par deux fois, on se rend compte que l’ambassadeur, n’était pas le seul fautif dans cette affaire. Il y a ceux, à Tunis, qui n’ont pas su faire leur travail avec l’ambassadeur américain ici, puisqu’en principe, c’est lui qui représente le canal de communication le plus adapté pour dépeindre à Washington, la réalité de la situation sur le terrain, en Tunisie. Et il y a, aussi, ses services du ministère des affaires étrangères qui n’ont pas su anticiper le travail de lobbying phénoménal dont disposent les islamistes à Washington. Car ces lobbys et leur puissance étaient connus de tout le monde, et il état dommage de ne pas avoir anticipé leur travail de sape.
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