La violence sous toutes ses formes, ainsi que l’insécurité, sont devenues des phénomènes sociaux caractéristiques de la Tunisie, de la dernière décennie.
Le tunisien ne peut plus se risque de sortir de chez lui, sans la hantise de se faire braquer, voler son bien, et pour les femmes de se faire enlever et violer. Les vols, les agressions, les meurtres, les braquages, les bagarres de rue sont devenues monnaie courante, au point d’en devenir banalisées.
Qu’il soit dans un moyen de transport, dans un stade, dans une manifestation, ou, simplement n’importe où, le tunisien n’est pas à l’abri d’agression, de criminalité et de violence.
Ce phénomène augment en intensité chaque jour, et l’Etat semble impuissant devant cette escalade.
Impuissant ? Pas tout à fait ! On dirait, plutôt, que l’Etat rechigne à prendre ces phénomènes à bras le corps et y mettre fin.
L’Etat a, en effet, montré que quand il le voulait, il pouvait être efficace. Il l’a, notamment, démontré dans sa lutte contre la spéculation, en étant omniprésent sur tout le terrain, et en ayant réussi des coups de filets très intéressants.
On est, donc, en droit de se demander pourquoi l’Etat ne fait-il pas preuve de la même détermination et de la même efficacité dans sa lutte contre les violences, la délinquance et l’insécurité ?
Et si l’Etat pense que la lutte contre la spéculation et la cherté de la vie est une priorité, la sécurité du tunisien l’est, au moins, autant !
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