Il est évident, depuis quelque temps, que la centrale patronale tunisienne est soumise au feu nourri d’une campagne de dénigrement menée en bonne et due forme, par certaines parties, dont, essentiellement, Ennahdha.
Toutes ces parties qui s’attaquent à l’UTICA lui en veulent de n’avoir pas voulu s’impliquer dans le processus du dialogue national qu’elles prônent. Car il faut croire que l’objectif principal de ce supposé dialogue est d’empêtrer encore plus les cartes, et, surtout, essayer de retirer l’initiative du palais de Carthage.
Comprenant tout ce manège, l’UTICA a tenu à rester à l’écart, et a refusé de participer à ce projet. Son explication étant que lors du dernier dialogue nationale, le pays souffrait d’absence d’institutions légales, avec un président provisoire, une assemblée constituante en mal de légitimité, et des partis politiques qui s’entredéchirent pour une part du gâteau.
L’UTICA trouve, en effet, maintenant, que le pays est dans une toute autre situation, avec un président et un parlement élus, et qu’il y a des institutions officielles où devrait se passer tout projet de dialogue, vu que ces institutions ont, par ailleurs, un pouvoir législatif nécessaire pour mettre en œuvre les résultats de tels dialogues et recherches.
Une position de l’UTICA qui déplait, forcément, aux détracteurs du pouvoir qui cherchent par tous les moyens à le déstabiliser, et qui auraient été contents d’avoir les grands capitaux de leur côté.
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