Çà commence, sérieusement à gronder du côté des parents, à quelques jours de la rentrée. Du moins du côté de ceux qui ont eu le malheur d’aller jeter un coup d’œil dans les librairies, histoire de tâter le pouls et d’estimer le coût de la rentrée de leurs enfants. Et mal leur en a pris… Ils ont été littéralement sonnés par les prix affichés. Des prix qui n’ont rien à voir avec ceux de l’année dernière, et qui n’ont aucun lien avec la marchandise exposée.
Des prix qui frisent le ridicule. Des cahiers de bas de gamme qui s’affichent à près de vingt dinars, sans parler du reste des fournitures comme les stylos, les crayons, les instruments de géométrie, et on en passe…
Dès le premier coup d’œil, les parents ont été écœurés. Ils sont unanimes pour estimer le prix de la rentrée pour chacun de leurs enfants à près de 500 DT. Sans parler, bien sûr, des cartables, des tabliers, et du reste…
A la lumière d’un calcul éclair, le père de famille qui doit assurer les fournitures pour trois ou quatre enfants scolarisés, voit très bien qu’il n’y parviendra pas, et même un miracle ne saurait le tirer d’affaire.
Çà risque, donc, sérieusement de faire mal. Et pas qu’aux parents… Donc, il s’agit de faire gaffe, et de ne pas laisser les pêcheurs en eaux troubles, jeter de l’huile sur la braise !!!
La ministre du commerce a tout intérêt à secouer ses équipes du contrôle économique de leur torpeur, et à les lancer sur la piste de ceux qui veulent mettre à genoux le tunisien. Il est temps d’arrêter le simulacre de guerre contre les soi-disant spéculateurs et les saisies sans aucun effet de farine, de ciment ou de fer…
Les agents du contrôle économique devraient se tourner un peu du côté des mafias des fournitures scolaires… Ils en perdraient la voix, à force de ce qu’ils vont voir comme dépassements !
Qu’ils se mettent, réellement, au service du consommateur !
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