Société

Tunisie – Quand la violence dans les stades devient le préambule de quelque chose de plus grave !

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Et c’est reparti. A la veille d’un 14 janvier qui s’annonce mouvementé et sous haute tension, et comme par hasard, la violence s’est invitée de façon probante et flagrante, dans le stade de Rades. Il n’y avait pourtant pas de raisons. En effet, les affrontements ont démarré entre les supporters d’un même club. Et la situation a dégénéré rapidement. Ce qui a obligé les forces de l’ordre présentes su place à intervenir pour séparer les belligérants. Et on dirait que ces derniers n’attendaient que çà, c’est-à-dire l’entrée en scène de la police. Et toute la violence s’est déchargée sur les agents, les supporters oubliant, d’un coup, leur querelle interne. Et ça a été l’escalade infernale : Plus les policiers tentaient d’intervenir, plus la violence à leur égard montait d’un cran. D’où le recours aux gaz lacrymogènes. Les affrontements ont été intenses, le bilan assez lourd. Mais, on dirait que le but était atteint.

En effet, car ce n’était, là, que le premier acte du scénario. Puisque les choses sérieuses ont commencé à partir de là. Une symphonie phénoménale de médias s’est mise en branle de façon instantanée et synchrone. Et çà s’est mis à condamner la violence… policière. ET çà s’est mis à critiquer la police qui ne saurait jamais être républicaine. Et çà s’est mis à plaindre les pauvres supporters qui ont été « sauvagement » et gratuitement » agressés par les policiers.

Pourtant le bilan était « parlant » … Mais, personne n’en parlait. Ce sont, plutôt, les policiers qui ont été les premières victimes de cet « incident ». Et le nombre de blessés parmi eux était élevé, y compris leur directeur général qui n’a pas été épargné. Mais, pourtant, on s’acharne partout, à les dépeindre comme des monstres.

Peut-être que la police est en train de payer, là, le prix de la proximité de leur ministre avec le palais de Carthage. Peut-être qu’on est en train de les soumettre à une pression, pour les intimider lors d’éventuelles, et probables, prochaines interventions. Peut-être qu’ils veulent les faire réfléchir bien plus longtemps avant d’opérer leur rôle, ou exécuter les ordres ?

Toujours est-il, que le scénario était assez évident, et tout le monde a compris qu’il y avait quelque chose qui cloche. Mais, le plus dur reste à faire. C’est de savoir qui pourrait se cacher derrière ces évènements, et quels profits pourraient-ils en tirer ?

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Publié par
Ramsis