Tout le monde savait que la rentrée scolaire s’est effectuée hier. Tout le monde… Sauf, peut-être, les premiers concernés, à savoir les enseignants.
En effet, ces messieurs dames ne semblent, pour le moment, pas pressés de reprendre le chemin des écoles. Ils auraient l’intention de se payer des rallonges de vacances, que çà ne serait pas étonnant.
Et, entretemps, ce sont les élèves et leurs parents, qui sont en train de trinquer.
En effet, et comme, pratiquement, chaque année, la quasi-totalité des enseignants ont brillé par leur absence, durant ces deux premiers jours de l’année scolaire. Si, en effet, on s’est fait, quoique çà soit aberrant, au fait qu’il n’y a pas classe au premier jour de la rentrée, il semble qu’on va devoir s’habituer à ce qu’il en soit de même pour les deux ou trois premiers jours, et pourquoi pas, la première semaine de l’année.
Et cette année, comme la canicule a décidé de s’inviter pour la rentrée, les élèves faisaient de la peine à voir, ce jeudi, en pleine canicule, à chercher le moindre coin d’ombre pour se protéger du soleil de plomb, attendant, chaque heure, la suivante, dans l’espoir de pouvoir, enfin, gribouiller quelques lignes sur leurs cahiers restés, désespérément, vierges.
Les parents ont, eux aussi, eu leur lot de malheurs, puisqu’ils étaient nombreux à avoir raté, aujourd’hui, leur journée de travail, pour rester avec leurs enfants, à attendre ces messieurs-dames, les éducateurs, pour qu’ils veuillent bien reprendre leur travail.
Mais, il semble que notre ministre de l’éducation n’arrive pas à maîtriser ses troupes, qui demeurent hors de son contrôle. Ou, peut-être, aurait-il peur de se mesurer à la colère de leurs syndicats ? Et, puis, su moment qu’il semble jouir du soutien inconditionnel du président de la République, tant pis pour les générations futures !
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