Cela fait, maintenant, des mois, que le président de la République, Kaïs Saïed, ne cesse de le répéter à, quasiment, toutes les occasions qui se présentent à lui, dès qu’il est devant une caméra : La loi de la réconciliation financière est prête et va, incessamment être promulguée. Une loi qu’il a tirée de sa théorie de prélèvement de sommes d’argents des hommes d’affaires qui seraient redevables à l’Etat, pour les distribuer sur les différentes délégation du pays, et qui serviraient à financer des projets de développement. Et après chaque annonce, c’est la même histoire, on attend, et rien ne parait ni n’est communiqué.
Cette situation d’attente est devenue pesante pour tous les hommes d’affaires du pays qui ne savent plus quoi faire, et s’ils doivent se permettre d’investir ou pas, en attendant cette loi. Et c’est le même scénario auprès des régions qui s’impatientent de voir les mannes d’argent se déverser sur eux.
Et on se demande, du moment que cette loi serait prête, dans ses moindres détails, ce qui pourrait empêcher la présidence de la promulguer et de la publier pour la mettre en application ?
Kaïs Saïed devrait faire attention à ses nombreuses annonces qui restent au stade d’annonce et ne sont pas suivis d’actes et de faits. Car cette habitude va finir par entamer sa crédibilité auprès des gens qui prennent ses paroles pour de l’argent sonnant et trébuchant!
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