Alors que le département de la Défense Nationale est pratiquement le seul qui soit en train d’accomplir un sans-faute, une certaine presse étrangère, commence à lui lancer ses dards empoisonnés. Justement, la même presse qui s’était acharnée, à un certain moment, contre l’ex-ministre de l’Intérieur, Lotfi Brahem qui, lui aussi à l’époque, était en train de faire un sans-faute.
Ne dirait-on pas que celui ou ceux qui commandent des articles empoisonnés à cette « presse », ne veulent pas le bien de la Tunisie et cherchent à éliminer toute personne capable de faire son travail comme il le faut. C’est à croire que le devoir bien accompli les dérange.
Maintenant cette même presse se lâche contre Abdelkarim Zebidi, allant jusqu’à affirmer qu’il est l’associé des américains, à qui il aurait vendu le pays ou une partie du pays, pour qu’ils y installent une base, en contrepartie d’un rabais sur le prix des avions militaires achetés par la Tunisie. Cette presse va même jusqu’à flirter avec la fibre, Ô combien dangereuse, du régionalisme, le présentant comme l’homme du Sahel, donc de la même veine que Bourguiba et Ben Ali.
Par ailleurs, les rédacteurs de cette presse veulent le dépeindre comme un looser, dans la mesure où il ne réussit pas à sécuriser le pays, malgré l’énorme poids du soutien américain. A témoin, ils citent les deux attentats suicides de la semaine dernière au cœur de Tunis.
Il devient donc clair que la campagne contre Zebidi a commencé et risque de s’accentuer comme cela s’était passé avec Lotfi Brahem, au point de l’accuser de projeter un coup d’Etat. Pour Zebidi, ils en sont encore au stade de prétendre qu’il est en train de se préparer, en secret, pour présenter sa candidature aux présidentielles.
A voir cette campagne orchestrée de la sorte, démarrant sur les chapeaux de roues, comme elle le fait, on serait en droit de se demander pourquoi lui et pourquoi maintenant ? Qui est dérangé, à ce point, par Abdelkarim Zebidi et surtout pour quelles raisons ?
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