La situation sociale est particulièrement tendue dans certaines régions de la Tunisie, à l’instar de Gabés et Sfax. Les mouvements sociaux s’y poursuivent et perdurent, menaçant la pérennité des services de l’Etat dans une grande partie du territoire national.
Par contre, d’autres régions sont, relativement, calmes, comme c’est, ou plutôt, c’était le cas, à Gafsa.
Pourtant et on ne sait par quel raisonnement, dont seuls quelques uns ont le secret, le chef du gouvernement a laissé de côté les tracas des citoyens de Gabés et Sfax et s’est intéressé à la région de Gafsa.
Du coup, il risque de recevoir en réponse de mauvaises nouvelles des deux « fronts ». D’abord, il est plus que probable que les citoyens à Gabes et Sfax vont être mécontents du fait que le gouvernement continue à ignorer leurs revendications et leurs mouvements, pour s’occuper d’autres régions.
Ensuite, il est fort possible que les décisions prises en faveur de la région de Gafsa ne plaisent pas aux citoyens de cette région et engendrent un autre mouvement de contestation de ce côté-là.
D’ailleurs, aux dernières nouvelles, les citoyens de Redeyef ont déjà réagi aux décisions du conseil ministériel en faveur de Gafsa et sont descendus dans la rue pour exprimer leur refus de telles mesures qu’ils considèrent sans utilité.
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