La situation épidémiologique est devenue à cause de la passiveté et de la négligence du ministère de la Santé, incontrôlable, face à la propagation de la Covid. Les nouvelles contagions ne se comptent plus et les décès se font de plus en plus nombreux. La panique et l’effroi ont saisi les citoyens. Le plus grave, c’est qu’ils se trouvent démunis devant la maladie, délaissés par les autorités et lâchés par leurs hôpitaux qui affichent, depuis quelques jours, complet.
Les Sfaxiens désespèrent des autorités centrales de Tunis qui semblent décidées à les punir, sans qu’ils ne sachent ce qu’ils ont fait de mal, pour mériter ce châtiment.
En face, les autorités font toujours la sourde oreille. Alors que les habitants appellent à des mesures concrètes pour arrêter ou freiner, un tant soit peu ce fléau, le ministère de la Santé semble éprouver un malin plaisir à remuer le couteau dans la plaie. La seule chose que le ministère a jugé opportun de faire à Sfax, c’est des campagnes de dépistage gratuit en masse. Ce qui va, inéluctablement, avoir pour effet, de majorer la panique chez les sfaxiens qui vont, obligatoirement, du fait du grand nombre de tests pratiqués, se retrouver avec des chiffres désastreux de nouveaux cas dépistés.
Ce que les sfaxiens voudraient d’urgence, en ce moment, c’est au minimum un report de la rentrée des classes, qui risque de faire flamber encore plus la situation, par trop explosive. D’aucuns iraient même jusqu’à demander un confinement de la région, ne serait-ce que pour une semaine, le temps de freiner un peu le mal rampant sur la ville et sa région.
Pour cela ils ont joué de malchance… Car on n’a pas idée de demander des choses pareilles, un weekend et un lendemain de jour de l’an, alors que son excellence, Monsieur le ministre de la Santé et ses honorables collaborateurs jouissent de leur repos hebdomadaire.
Les sfaxiens n’ont donc qu’à prendre leur mal en patience et attendre le retour au bureau de ces seigneurs, pour espérer une décision qui pourrait alléger leur souffrance!
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