La STEG a brillé les dernières semaines, par ses milliers de coupures et de chutes de tension de courant, qui n’ont, pratiquement, épargné aucune ville ni aucun quartier. Il parait que les centrales et les stations de la compagnie aient été dépassées par la surconsommation des citoyens, en cette période de canicule.
C’est, en effet, devenu une tradition, dans les sociétés et administrations tunisiennes de cacher leurs insuffisances et leur incompétences, derrière la « faute » du citoyen. Et la STEG ne veut pas être en reste. Elle met son incapacité à fournir l’électricité aux citoyens, ce qui est son rôle et son devoir, sur le dos du citoyen, qui devrait payer ses factures hors de prix, sans avoir le droit de demander en retour, de l’électricité.
Pourtant la saison s’annonçait, depuis assez longtemps, difficile. On ne peut pas, ne pas se rappeler les déclarations des ingénieurs tunisiens et de leur président de l’ordre, quand ils ont assuré au cours de leur grèves qu’ils ont boycotté les travaux de maintenance des centrales électriques et que les répercussions de leur grève allaient se sentir lors de la saison de haute consommation de l’été.
Passées les multiples raisons de ces multiples coupures et chutes de tension du courant, il n’en demeure pas moins, que le bilan de cette situation va être catastrophique.
Il y a, en effet, faut-il le rappeler, des milliers de tunisiens qui sont étroitement dépendants de l’électricité, du fait qu’ils sont sous respirateurs artificiels ou concentrateurs d’oxygène, et dont la vie aura balancé des heures durant au bout du fil d’électricité.
Par ailleurs, les sursauts de la tension d’électricité a causé des désastres au niveau des appareils électriques ménagers de tous types, et essentiellement les climatiseurs, les réfrigérateurs, les téléviseurs…
On compte, en effet, déjà, par milliers, les appareils détériorés par ces troubles de l’électricité. Et on se demande si la STEG sera capable, comme le prévoit la loi, de dédommager tout ce beau monde et de rembourser les réparations et les remplacements de tous ces appareils ? On se demande ce que çà donnerait, si les tunisiens présentaient les factures des dégâts occasionnés à leurs équipements au service de contentieux de la STEG ? Ou faudrait-il attendre une intervention de la présidence, pour secouer ces messieurs dames de la STEG qui laissent se dégrader les biens des tunisiens sans bouger le petit doigt, alors que, eux, ils se délectent de l’électricité gratuite payée par le contribuable ?
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