La commission de l’Agriculture, de la sécurité alimentaire, du commerce et des services liés à l’Assemblée des Représentants du Peuple a organisé ce matin, samedi 30 janvier 2021, le premier colloque régional sur le projet du Code de l’eau.
Son inauguration a été supervisée par le président de l’ARP, Rached Ghannouchi et a été tenue simultanément au siège des gouvernorats de Béja, Siliana, le Kef et Jendouba via des techniques de communication à distance.
Lors de son allocution à l’ouverture du colloque, le président de l’ARP a déclaré que la question des ressources en eau est une priorité de réflexion de nombreux peuples et nations, étant donné que la ressource hydrique fait partie de la sécurité nationale.
Il a également précisé que les lois et les législations de notre pays quant à ce sujet ne reflètent pas son importance et ne suivent pas l’évolution dans ce domaine, indiquant que l’exploitation excessive et intensive des nappes profondes n’a pas été abordée par le Code de l’eau datant du 31 mars 1975.
Selon Ghannouchi, ledit code n’a pas subi une mise à jour concernant l’aspect dissuasif des crimes et des peines. L’absence de sanctions a contribué à la propagation du phénomène d’abus de l’eau en tant que bien public et richesse nationale nécessitant une bonne gouvernance.
Le Président de l’Assemblée des Représentants du Peuple a souligné la nécessité de responsabiliser les citoyens de toutes les régions du pays de leur droit à l’eau potable et à l’assainissement.
Dans le même contexte, le Cheikh a indiqué l’exigence de la refonte du code de l’eau en fonction des nouvelles variables et suivant les dispositions stipulées par la Constitution que le Comité de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, du commerce et des services liés à l’ARP cherchent à inclure dans le projet cette loi.
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