Rached Ghannouchi, leader of the Tunisian Islamist Ennahda party, checks his ballot behind a booth at a polling station in Ben Arous near the capital Tunis on May 6, 2018, as the country votes in the first free municipal elections since the 2011 revolution. - Tunisians head to the polls on May 6 in what is seen as another milestone on the road to democracy in the birthplace of the Arab Spring, despite muted interest in the poll as struggles with corruption and poverty continue. Though parliamentary and presidential votes have taken place since the fall of dictator Zine El Abidine Ben Ali, municipal polls have been delayed four times due to logistic, administrative and political deadlocks. (Photo by FETHI BELAID / AFP)
Dans une interview accordée à une chaîne de télévision privée, vendredi 11 décembre, le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi a considéré que la réelle crise que traverse le pays actuellement est économique et non politique.
Malgré le désaccord constant entre les têtes du pouvoir, les sit-in observés par les politiciens, les grèves, les manifestations, les mouvements sociaux, la violence perpétrée au sein du Parlement, Ghannouchi estime quand même que la crise est essentiellement économique.
Concernant ceux qui appellent le chef de l’État à appliquer l’article 80 en vue de dissoudre le Parlement et d’appeler à de nouvelles élections, Ghannouchi semble faire confiance à la sagesse et à la lucidité de Kaïs Saied.
« Le président de la République est un homme sage et de droit qui n’écouterait pas ceux qui prêchent l’anarchie et le chaos…Il sait bien qu’il ne faut pas faire appel à l’article 80 », a-t-il précisé.
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