La justice tunisienne a refusé la demande de libération de l’ancien président de l’association “Amis des greffiers des tribunaux”, suite à une décision rendue par la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis.
Ce dernier, ainsi que plusieurs membres de l’association et deux de ses proches, ont été renvoyés devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière au tribunal de première instance de Tunis. Une sixième accusée a également été placée en détention provisoire.
Une affaire aux lourdes accusations
Les enquêtes, menées par le pôle judiciaire économique et financier, ont abouti à l’incarcération de six individus, dont l’ancien président de l’association et deux de ses proches. Les charges retenues contre eux incluent :
- Constitution d’une association de malfaiteurs dans le but de blanchir de l’argent en exploitant les avantages liés à leur fonction et à la gestion de l’association,
- Enrichissement illicite,
- Abus de fonction par un agent public pour tirer un avantage injustifié pour lui-même ou pour autrui,
- Préjudice causé à l’administration,
- Violation des réglementations en vigueur pour obtenir des gains injustifiés.
En parallèle, le juge d’instruction en charge de l’affaire a ordonné le gel des fonds de l’association, laissant entendre que ses finances pourraient avoir été utilisées dans des activités illicites.
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