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Tunisie : Rentrée scolaire et pénurie de quelques livres : Le directeur du centre national pédagogique explique

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Le directeur du centre national pédagogique (CNP), Riadh Ben Boubaker, a confirmé que tous les manuels officiels de l’enseignement primaires et préparatoires sont actuellement disponibles, assurant que le centre œuvre à fournir le reste des livres officiels de l’enseignement secondaire en pénurie sur le marché d’ici au début du mois prochain.

Répondant aux critiques de certains parents en ce qui concerne la pénurie de plusieurs ouvrages scolaires, Ben Boubaker a déclaré, aujourd’hui lundi 28 septembre 2020 à TAP, que tous les livres officiels sont disponibles sur le marché et ce après avoir impression et distribution plus de 90%. Ce qui représente, selon lui, un miracle vu la crise locale de la production de Papier .

A cause de l’incapacité de la SNCPA de produire 6 mille tonnes de Papier, M. Ben Boubaker a déclaré qu’une décision a été prise lors d’un conseil ministériel du gouvernement précédent le 17 juin dernier, ouvrant la voie à l’importation du papier de l’étranger à la mi-juillet 2020.

Par la même occasion, le responsable a confirmé, à la même source, que tous les livres au niveau de l’enseignement préparatoire et primaires sont disponibles sur le marché et dans toutes les régions. Il a ,tout de même,  reconnu une pénurie de certains livres, tels le manuel scolaire de l’exercice de la langue française pour la deuxième année primaire et le livre d’anglais de la quatrième année primaire .

Dans ce contexte, il a indiqué à la même source qu’un retard de la fourniture de ces livres serait enregistré à cause d’un ralentissement dans leurs rédactions, soulignant que le centre pédagogique national œuvre à remédier à cette situation dans les prochaines semaines.

Il a, enfin, expliqué que  la cause du retard de la disponibilité des livres scolaires de l’enseignement secondaire est due aux problèmes logistiques auxquels certaines imprimeries privées ont été exposées durant la crise sanitaire due au coronavirus.

 

 

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Publié par
myriam mbarek