La décision prise par la présidence du gouvernement, en rapport avec la reprise de l’enregistrement des séries TV, programmées pour être diffusées durant le mois de Ramadan, malgré les règles du confinement sanitaire général, a suscité un tollé auprès des professionnels de la production cinématographique et autres spécialistes du domaine.
Les détracteurs reprochent à la présidence du gouvernement d’avoir pris une décision en contradiction avec les lois en vigueur en ce moment et d’avoir donné le mauvais exemple aux citoyens qui sont obligés de rester confinés alors que d’autres métiers se permettent de vaquer à leurs tâches. Ils trouvent, aussi, cette décision discriminatoire, dans la mesure où elle donne le privilège à quelques sociétés, alors que la production cinématographique ne se limite pas à elles.
Les producteurs déplorent que le ministère de la Culture ait cédé à la volonté de La Kasbah qui sape sa politique dans le cadre de la lutte contre l’épidémie, assurant que cette action vise à utiliser les familles tunisiennes et la production culturelle à des fins de propagande politique. Les producteurs rappellent l’existence de nombreuses productions qui n’ont pas été diffusées et qui auraient pu l’être à cette occasion.
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