Des escarmouches ont éclaté entre manifestants et forces de sécurité autour de l’enceinte des districts de sécurité et sur la route principale du centre-ville de Tataouine, après une accalmie qui a duré plusieurs heures ce lundi.
La coordination du sit-in d’El Kamour a, par ailleurs, annoncé sur sa page Facebook officielle qu’elle a rejeté la grève générale décrétée par l’union régionale du Travail, refusant de “se soumettre aux méthodes syndicales d’exploitation des événements”.
La coordination a indiqué que si l’UGTT est sincère dans son action, elle doit déclarer l’arrêt immédiat de la production.
A rappeler que le syndicat régionale a annoncé la mise en œuvre d’une grève générale dans le contexte de la violente répression sécuritaire des manifestations pacifiques de la population de la région.
Le gouvernorat de Tataouine a été le théâtre d’affrontements nocturnes entre manifestants et unités de sécurité, qui se sont poursuivis jusqu’aux premières heures de lundi et au cours desquels la sécurité a utilisé du gaz lacrymogène pour les disperser.
Les manifestants ont affirmé que leurs protestations interviennent en vertu de ce qu’ils considèrent comme “les atermoiements des autorités et la nom mise en œuvre de l’accord d’El Kamour et la tentative briser le sit-in par la force.
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