Le chroniqueur Riadh Jrad est revenu, ce lundi, sur le plateau d’une TV privée, sur le sujet de l’entretien qui s’était déroulé entre le président de la République, Kaïs Saïed et le ministre des sports.
Il a assuré qu’au centre de cet entretien, était le choix « douteux » d’un entraineur portugais pas à la hauteur pour diriger l’équipe nationale de football. Un choix fait par les lobbys de la corruption et des agents corrompus qui ont miné le secteur des sports en Tunisie sur des décennies.
Il a révélé que cet entraineur devait toucher un salaire imaginaire de 500 MD par mois en devises, sans parler des autres avantages en nature, pour lui et pour sa famille. Il s’est demandé sur quelle base, cet entraineur a été choisi, vu qu’il a échoué dans toutes les missions qu’il a eues durant les dernières années. Ce qui laisse comprendre la corruption qui se cache derrière cette manœuvre. Riadh Jrad s’est félicité de l’intervention à temps du président de la République, qui a empêché cette transaction douteuse.
Il s’est par la suite, demandé par quel miracle ces gens ont trouvé l’argent pour contracter avec cet entraineur, à ce prix, alors que, d’habitude, on se plaint toujours du manque et de l’absence de moyen, dès qu’il s’agit de dépenser pour le bien du secteur des sports, comme les salaires des arbitres ou la réhabilitation des stades, puisque la Tunisie dispose, en ce moment, d’un seul stade homologué.
Riadh Jrad a, par ailleurs, condamné le fait de recourir à un entraineur étranger ce qui contredit le slogan lancé par les tunisiens du « compter sur soi ». Il a fait remarquer que certaines sphères sont toujours attirées par les étrangers, dans tous les domaines, y compris, en politique, citant l’exemple de ceux qu’il a qualifié de traitres qui composent avec les puissances étrangères en matière de politique interne tunisienne. C’est comme si nous ne sommes capables de rien sans les étrangers.
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