Société

Tunisie : Riadh Jrad : Un Méga dossier de corruption derrière l’entretien de Saïed avec le ministre des sports

Tunisie : Riadh Jrad : Un Méga dossier de corruption derrière l’entretien de Saïed avec le ministre des sports

Le chroniqueur Riadh Jrad a dévoilé, ce dimanche, dans un post publié sur sa page facebook, les dessous d’un grand dossier de corruptions qui était en cours, et qui a été avorté par le président de la République. Ce dossier concernant le sport, et qui a justifié, en partie l’entretien qu’a eu Kais Saïed avec le ministre des sports.

Ce dossier concerne un contrat douteux qui était en cours d’élaboration entre la fédération de football et un entraineur portugais qui ne remplit, apparemment, pas les conditions requises pour occuper le poste de sélectionneur national de la Tunisie.

Ci-après, le post de Riadh Jrad, qui y donne tous les détails :

« Ils voulaient impliquer la Tunisie, son football et son équipe nationale avec un entraîneur étranger « raté » avec un salaire mensuel imaginaire en devises étrangères de 500 mille dinars par mois, sans compter les frais de son séjour avec sa famille et le reste des autres privilèges. Mais le Président de la République est arrivé à temps et est intervenu personnellement pour faire avorter cette opération d’où il ne sentait que corruption et malversation. Il y a des nouvelles confirmées selon lesquelles l’entraineur en question a quitté le territoire tunisien.

Cet entraîneur portugais a échoué à tous ses postes au cours des 4 dernières années, puisqu’il a été limogé des équipes nationales d’Égypte, d’Iran et du Qatar. Notre équipe nationale l’avait déjà battu auparavant, alors qu’il était le sélectionneur de l’Égypte et de l’Iran. Selon quels critères a-t-on pensé à lui, à l’origine ?!!

Ironiquement, certains responsables évoquent généralement la pénurie de ressources financières lorsqu’il s’agit d’entretien, de restauration ou d’achèvement de projets, mais soudain, l’argent apparaît et devient disponible en devises étrangères, comme c’est le cas avec l’embauche de cet entraîneur raté, qui a été arrangé par un intermédiaire avec le comité provisoire de la fédération de football (bientôt liquidé) qui frappe au cœur du principe d’autonomie que le peuple tunisien a érigé dans divers domaines et secteurs.

Malheureusement, en politique, comme dans le sport et dans d’autres domaines, parier sur les étrangers est une forme d’aliénation intellectuelle à laquelle il faut mettre un terme.

D’ailleurs. Je vous rappelle un flash publicitaire immortel dans la mémoire collective avec lequel nous avons été élevés, génération après génération : « Ce qui est beau à vos yeux ne vient pas, forcement, de l’étranger. »

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