Société

Tunisie – Route de La Marsa : N’y a-t-il pas un responsable pour arrêter le massacre ?

Tunisie – Route de La Marsa : N’y a-t-il pas un responsable pour arrêter le massacre ?

Ce qui devait arriver arriva, et ce dont on a longuement averti a eu lieu.

Les chauffards des taxis collectifs de la route de La Marsa, ont, encore, sévi. L’un d’eux au volant de son bolide s’est offert des tonneaux avant de l’écraser contre un mur, tuant, à l’occasion un pauvre sexagénaire qui ne demandait rien, et surtout pas qu’on le dépose le plus rapidement possible au point de le tuer. L’accident s’est soldé, par ailleurs, par la blessure de huit autres passagers du bolide, dont l’état a été jugé grave.

C’est à se demander qui se cache derrière la toute puissance de ces chauffards, et derrière leur impunité. Quand on les croise sur cette route de la mort, on est sidéré. Ils dépassent à droite, sur le bas-côté, sans aucun scrupule, ils filent à des vitesses vertigineuses, changent continuellement de file… Leur conduite vous fout le vertige.

Mais le pire c’est que ces énergumènes évoluent ainsi, aux yeux et au nez de tout le monde, sans jamais avoir peur d’être inquiétés. Ils poussent l’audace à continuer leur cirque mortel, même devant les agents de la garde nationale au niveau de la caserne d’El Aouina, et ceux de la police de circulation at autres agents positionnés un peu partout le long de cet axe routier.

En les voyant défier de la sorte les agents de la police et de la garde nationale, on ne peut s’empêcher de comprendre que ces énergumènes sont, quelque part, bien protégés contre les contraventions et les verbalisations des agents. Car on ne comprendrait pas comment un chauffeur, dont la vie et l’argent de la bouffe de ses enfants dépend exclusivement de son permis de conduire, puisse se permettre de risquer à tous les moments de se le faire confisquer. Donc, ces chauffards ne peuvent qu’être assurés de la « bienveillance » des agents.

Or en faisant semblant de n’avoir rien vu, ces agents ne manqueront pas d’assumer la responsabilité de toute la casse que pourront occasionner ces chauffards. Et le décès du pauvre bonhomme aujourd’hui, sera, forcément imputable, ne serait-ce qu’en partie, aux agents qui avaient quelques instants avant l’accident, laissé passer l’énergumène au volant de son bolide de la mort. Ces agents ne dormiront, probablement, pas d’un bon sommeil, cette nuit, ayant sur la conscience la mort de cet homme, qui aura, très probablement, laissé derrière lui, toute une famille d’orphelins, et dont le tort aura été de faire confiance aux agents de la police et de la garde nationale pour dissuader ces terroristes de sévir !

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