Suite à la dernière réunion d’entame de négociations entre le gouvernement tunisien et le FMI, et suite à la proposition par Najla Bouden du bouquet de réformes qu’elle compte engager à partir de la loi de finances de 2022, pour satisfaire les attentes du FMI, il devient évident que le président de la République va se trouver dans une situation peu enviable. La situation du funambule qui devra opérer sur un fil raide pour tenter de concilier entre les désirs du peuple « Achaab Yourid », et ceux du FMI, du moment qu’il a fini par concéder qu’il va falloir composer avec ce fond, et qu’il n’y a aucune alternatives à çà.
Car les exigences du FMI sont diamétralement opposées aux attentes du peuple, et aux promesses électorales faites par Kaïs Saïed. Il va, en effet, et pour amadouer le FMI, engager des réformes par trop douloureuses, aussi bien pour le peuple qui va devoir les subir, que pour celui qui va les mettre en application, et qui va devoir en payer le prix, politiquement parlant. Des réformes du genre diminuer la masse salariale, annuler les compensations, lâcher les entreprises publiques, ne pas recourir au financement du trésor par la banque centrale comme çà a été le cas en 2021, et serrer la ceinture pour renflouer les caisses sociales.
Et ces réformes ne vont, certainement, pas plaire au peuple qui avait mis toute sa confiance en Kaïs Saïed pour lui épargner tout ceci. Et, çà ne va pas lui plaire d’autant plus qu’il connait les responsables de cet état, et à son grand désespoir, Kaïs Saïed ne semble pas prêt de leur demander des comptes, ou leur reprendre les richesses spoliées du peuple.
En résumé, Kaïs Saïed se retrouve dans une position inconfortable, où il va être obligé d’engager des réformes contre ses principes, au risque de devoir subir une grogne populaire qui risquerait de tout emporter sur son chemin !
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