Société

Tunisie – Saïed : la liberté d’expression est garantie par la Constitution et l’histoire ne peut pas revenir en arrière

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Le président de la République, Kais Saied, a réitéré, lors de son entretien, cet après-midi, jeudi 28 mars 2024, au Palais de Carthage, avec M. Chokri Bin Nusair, président et directeur général de la Nouvelle société d’impression, de presse et d’édition, et M. Hachmi Blouza, commissaire de Dar Al-Sabah, sa décision qu’il n’y avait pas de place pour négliger ces deux institutions, passant en revue les étapes marquantes de l’histoire de ces deux journaux et les mesures qui ont été prises pour les fusionner.

Le Président de la République a également évoqué les biens confisqués appartenant au peuple tunisien, rappelant que l’intention était de les transférer jusqu’à ce qu’ils soient à nouveau contrôlés par les réseaux de corruption qui se sont perchés sur toutes les capacités du pays et qui se font encore l’illusion qu’ils sont capables d’effacer les traits de l’histoire et de prendre en otage le futur de la Tunisie.

Le Président de la République a également évoqué de nombreux jalons historiques dont la Tunisie a été témoin dans le domaine du journalisme depuis la fin du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui, ainsi que le rôle joué par la plume libre dans la défense de la patrie, dans la diffusion de la libre pensée et dans le droit du peuple tunisien libre, il est le seul à décider de son sort et de ses propres choix.

Saïed a souligné que la liberté d’expression est garantie, en Tunisie, par la Constitution et que l’histoire ne peut pas revenir en arrière. Si quelqu’un cherche des preuves, il doit regarder chaque matin les gros titres des journaux et écouter et réécouter les dialogues qui ont eu lieu dans les médias. Celui qui promeut le contraire se ment à lui-même, et la scène médiatique en général le dément.

Cette rencontre a été également l’occasion pour le Chef de l’Etat de rappeler que le peuple tunisien mène une guerre de libération nationale et n’acceptera comme alternative que la victoire et a évoqué, dans ce contexte, les alliances qui se nouent aujourd’hui entre ceux qui prétendaient être des adversaires et des ennemis, qui étaient exposés par leurs pratiques et leurs réunions et en se jetant dans les bras du monde extérieur. D’ennemis jurés, ils sont devenus alliés en un jour et une nuit, mais en réalité ils n’ont jamais été des adversaires et ne seront jamais loyaux même les uns envers les autres, sans parler de leur loyauté envers ce cher pays.

Le Président de la République a également souligné que la presse libre, qui exprime la libre pensée nationale, constituera une barrière infranchissable pour quiconque voudrait être une plume rémunérée ou une langue prétendant défendre la liberté, mais qu’en réalité il est l’un de ses ennemis les plus acharnés parce qu’il s’est contenté d’être un serviteur obéissant et un porte-parole déguisé mais exposé, au nom de réseaux de corruption internes liés à ceux qui les animent comme des marionnettes de l’étranger.

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Publié par
LM