Le président de la République, Kais Saïed, a présidé, cet après-midi, au palais de Carthage, une réunion avec la Cheffe du gouvernement, Najla Bouden, qui était accompagnée par le ministre de l’Education, Mohamed Ali Boughdiri, le ministre de l’Enseignement supérieur, Moncef Boukthir, le ministre des Affaires de la jeunesse et des sports, Kamel Deguiche, la ministre des Affaires culturelles, Hayet Germazi et la ministre de la Famille, de la femme, des enfants et des personnes âgées, Amel Belhaj Moussa.
Cette réunion a tourné autour de la consultation électronique annoncée par le président sur la réforme de l’éducation et de l’enseignement.
Saïed a assuré que la réforme ne peut être que globale touchant à toutes les étapes de l’éducation. Il a averti que toute erreur devra être subie durant des années et que le résultat de l’investissement dans cette réforme ne sera palpable qu’après des décennies.
Il a rappelé que la Tunisie ne peut compter que sur ses propres richesses humaines qui font sa fierté dans le monde, puisque les pays s’arrachent, de plus en plus, les compétences tunisiennes.
Saïed a relevé que l’enseignement et l’éducation font partie des secteurs légataires mais ils ont connu des dépassements lorsqu’ils ont été exploités à des fins qui n’ont rien à voir avec le savoir. Des matières ont été supprimées et le coefficient d’autres a été changé… Des pratiques qui ont causé une dégradation certaine des acquis éducatifs.
Saïed a rappelé que le l’inscription du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement dans la Constitution n’était pas sans raison, puisqu’il s’agissait de sa conviction du rôle important de l’éducation dans la vie des sociétés.
Le chef de l’Etat a ordonné de former une commission chargée de préparer le projet du texte de la consultation sur la réforme de l’éducation et de l’enseignement. Ses travaux vont commencer la semaine prochaine et elle sera formée par des représentants des ministères présents à cette réunion en plus de représentants du ministère des Affaires religieuses, de l’Emploi et de la formation, et des spécialistes en sociologie.
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