Le président de la République, Kais Saied, a reçu cet après-midi, vendredi 31 janvier 2025, au Palais de Carthage, “David Lammy”, ministre d’Etat britannique chargé des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement, qui effectue une visite de travail en Tunisie.
Au début de l’entretien, le Président de la République a rappelé les relations historiques entre la Tunisie et le Royaume-Uni, qui remontent au XVIIe siècle, c’est-à-dire avant la création de l’État husseinite. Il a passé en revue les étapes historiques les plus importantes, à commencer par le traité signé le 5 octobre 1662 entre Hammouda Pacha Al-Mouradi et le roi Charles II, et se terminant par la visite d’État historique que… La reine Elizabeth II a visité notre pays en 1980.
Le chef de l’Etat a souligné que les relations bilatérales sont solides et stables et que le niveau de coopération entre les deux pays, malgré son importance, nécessite encore d’être développé et renforcé pour inclure tous les domaines, notamment dans les secteurs prioritaires tels que l’économie, l’investissement, commerce, sécurité, énergie, éducation et enseignement. Dans ce contexte, il a souligné l’importance accordée par la Tunisie au secteur de l’éducation et la création d’un conseil supérieur à cet effet n’est rien d’autre qu’une expression de la ferme conviction de la Tunisie que la science et La libre pensée constituent la première ligne de défense contre toutes les formes d’extrémisme et de terrorisme.
Le Président de la République a ajouté que la coopération entre les pays amis aux niveaux bilatéral et multilatéral est capable de faire face aux différents défis auxquels sont confrontées nos sociétés et nos pays aux niveaux régional et international selon une approche innovante et de nouveaux concepts dans lesquels l’être humain est au centre de tout, d’autant plus que le monde est devenu un monde vivant à un stade complètement différent de tous les stades précédents et qu’il y a des douleurs d’accouchement. Il est difficile de faire naître une société humaine qui a commencé à prendre forme et qui est plus avancée dans ses perceptions que la société internationale traditionnelle, et croit aux valeurs de liberté, de justice et de dignité, et que l’être humain est un et doit être respecté, préservé et protégé à tout moment et en tout lieu du monde.
Dans ce contexte, le chef de l’Etat a évoqué le fait que la réponse de la communauté humanitaire au génocide et à la privation délibérée des droits légitimes du peuple palestinien frère a été plus forte, plus rapide et plus unie que celle de la communauté internationale traditionnelle, ajoutant qu’il existe d’autres défis et dangers auxquels la région est confrontée et qui affectent la stabilité et le développement de cette région et qui exigent plus que jamais que tous coopèrent de manière plus globale et selon une approche différente au nom de l’humanité et de la dignité humaine, à l’instar du terrorisme et des migrations inhumaines gérés par des réseaux criminels transfrontaliers.
Dans ce contexte, le Président de la République a souligné la nécessité pour tous de s’unir pour démanteler ces réseaux et œuvrer à fournir les moyens d’une vie décente, notamment dans les pays d’origine, afin que ces victimes puissent retourner dans leurs pays d’origine pour jouir de la dignité, de la sécurité et de la stabilité.
A l’issue de l’entretien, le ministre d’Etat britannique aux Affaires étrangères, au Commonwealth et au Développement a exprimé son souhait de voir le chef de l’Etat se rendre au Royaume-Uni, ce qui serait l’occasion de donner une conférence à l’Université d’Oxford à Londres sur la nouvelle politique humanitaire, tant au sein des pays qu’au niveau mondial.
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