Le président de la République Kais Saied a reçu, cet après-midi, jeudi 23 janvier 2025, au Palais de Carthage, Sid Ahmed Ould Abouh, ministre mauritanien de l’Economie et des Finances, en qualité d’envoyé spécial porteur d’un message écrit adressé au chef de l’Etat par Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président de la République islamique de Mauritanie.
Lors de cette rencontre, le Président de la République a exprimé la fierté de la Tunisie pour les liens forts qui l’unissent à la Mauritanie depuis les années soixante du siècle dernier, et a souligné la ferme volonté de notre pays de développer davantage ces relations distinguées, incarnant les liens solides et sincères de fraternité qui lie les deux peuples frères dans les deux pays.
Le Président de la République a, d’autre part, souligné les grands enjeux et les nombreux défis auxquels le continent africain est confronté à la lumière des fluctuations rapides que connaît le monde entier, aujourd’hui, soulignant que les pays africains doivent être en phase avec l’histoire pour que le continent africain puisse assumer sa place naturelle dans le monde et surmonter les effets des décennies de colonialisme, de guerres et de crises, et se consacre à la reconstruction selon de nouvelles approches qui tiennent compte des spécificités du continent et traduisent les volontés et les choix de ses peuples.
Le Président de la République a souligné que les défis auxquels l’Afrique est confrontée aujourd’hui, notamment sur les plans économique et social, ne peuvent être affrontés individuellement, mais doivent être abordés collectivement avec un état d’esprit commun et de nouveaux concepts afin que les pays africains puissent exploiter leurs vastes ressources humaines et naturelles d’une manière que leurs peuples désirent et deviennent efficaces sur la scène internationale.
Dans ce contexte, le Président de la République a rappelé la fierté de la Tunisie d’appartenir au continent africain et ses appels à ce que l’Afrique soit aux Africains. Les peuples du continent ont beaucoup souffert de l’absence d’une vision commune qui permettrait de réaliser le rêve des pères fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine. Il est temps de lire l’histoire, de corriger les erreurs du passé et de revitaliser notre continent pour ouvrir une nouvelle voie pour construire un avenir meilleur pour les peuples africains.
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