La situation en Tunisie, notamment, sur le plan économique, est critique. Et comme si ça ne suffisait pas, le problème d’une guerre lointaine est venu peser de tout son poids sur les finances du pays.
La Tunisie est, en effet, largement, tributaire de l’importation de céréales, pour pouvoir subvenir aux besoins nutritifs basiques de ses citoyens. Et, avec les prix imposés par la guerre d’Ukraine, la Tunisie aura, beaucoup de difficultés à acheter ses besoins, à des prix hors de portée. Sachant que, déjà, l’office des céréales se trouvait, déjà, en difficulté financière et peinait pour honorer les commandes qu’il avait déjà passé auparavant, avant la flambée des prix.
Tout ceci parce que la production céréalière locale fortement tributaire des conditions climatiques reste très en deçà des besoins.
Or, voilà que la providence vient frapper à la porte de Kaïs Saïed, avec des mois de février et de mars, particulièrement pluvieux, augurant d’une récolte exceptionnelle. Une récolte qui pourrait réduire les pertes financières du pays, en diminuant la proportion de céréales à importer, grâce à une production locale prolifique.
Mais, le problème, c’est qu’il y a, depuis quelques années, eu, quelque part, des esprits malveillants qui se font un honneur de réduire à néant ces récoltes, notamment en provoquant des incendies dans les champs de blé.
Donc, l’Etat, et vu que la récolte de cette année sera, exceptionnellement vitale, devra tout mettre en œuvre pour la préserver, quitte à déployer l’armée pour ça, et veiller au bon acheminement des récoltes pour les mener à bon port ! Car les saboteurs qui sévissaient, auparavant, pour des considérations, probablement, financière et pour l’appât du gain illicite, vont avoir, cette année d’autres raisons de le faire et ils vont, certainement, avoir le soutien et l’aide de certaines parties politiques qui ne rêvent que de mettre le pays en faillite.
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