Le président de la République, Kaïs Saïed, a annoncé, ce jeudi, au cours du conseil des ministres, qu’il va appeler les tunisiens à se prononcer, dans un référendum, pour le dialogue, qui sera conduit de façon virtuelle, en ligne. Saïed a assuré que la Tunisie était entrée dans une ère de modernité et de technologie, qui lui permettait de faire usage des nouvelles technologies, pour certaines opérations qui font appel à lavis du citoyen.
Saïed a annoncé avoir demandé à son ministre des technologies de lui préparer une plateforme numérique qui permettrait aux tunisiens de se prononcer, en ligne, dans le cadre d’un dialogue qu’il a voulu virtuel, et pour réaliser un référendum, par la même voie. Saïed a assuré que cette plateforme allait permettre de collecter et répertorier les résultats de ces opérations, de façon plus scientifique et performante.
Or, en optant pour cette méthode, Kaïs Saïed s’engage sur une piste glissante, qui va ouvrir devant lui, toutes les voies de contestation et d’attaques contre les résultats qu’il va pouvoir annoncer.
Il donne, en effet, de cette façon, un prétexte à ses détracteurs, qui sont nombreux, pour contester les résultats de cette « consultation en ligne », dans le sens où il sera la seule partie qui organisera cette opération, qui assurera le dépouillement, et qui profitera de ses résultats, sans la moindre possibilité de contrôle et de vérification des résultats, par une autres partie, ni même, par une instance indépendante.
Par ailleurs, Saïed peut-il être, à mille pour cent, sûr de la fiabilité de cette méthode, vu que les votes à distance ont, toujours, été sources de contestations, et ont facilement, été envahies par des hackers de tous genres, et de toutes orientations, et ce, même dans les pays les plus avancés en termes de technologie numérique !
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