En marge de la Journée parlementaire organisée aujourd’hui lundi 8 juillet 2024 par l’Académie parlementaire sur la réforme du système d’enseignement technique et professionnel, et après que des députés aient quitté la salle, en signe de protestation contre le ministre de l’Éducation, la vice-présidente de la commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, de la formation professionnelle, de la jeunesse et des sports, Najla Lahiani, a estimé que les députés ont été humiliés aujourd’hui sous la coupole du Parlement en les empêchant d’intervenir de la manière qui respecte leurs efforts.
Elle a également décrit la commission parlementaire et sa direction comme une ruche qui a travaillé dur tout au long de cette période pour trouver la formulation d’un projet qui offre une alternative dans le domaine, mais il semble que la fonction exécutive ait le droit de présenter ses projets de lois, et, en échange, empêche l’autorité législative de s’exprimer, selon son expression.
Elle a souligné plusieurs programmes antérieurs de réforme de l’éducation, y compris le Projet d’école durable depuis des années, qui comptait plus de 400établissements, avec une moyenne de 17 écoles environnementales dans chaque gouvernorat, et des députés de diverses entités qui travaillent pour les soutenir et les développer davantage.
Pour rappel, une séance avec le ministre de l’Éducation, relative à l’organisation de l’Académie parlementaire sur le développement de l’enseignement technique et professionnel s’est tenue, aujourd’hui, lundi 8 juillet 2024, au Parlement.
La séance a vu le départ d’un certain nombre de représentants, en signe de protestation contre la volonté du ministre de l’Éducation, Salwa Al-Abbasi, de partir avant que les représentants n’aient présenté leurs propositions.
Pour sa part, la ministre de l’Éducation Salwa Al-Abbasi a déclaré à la presse que la protestation des députés est une scène démocratique, ajoutant qu’elle n’est pas opposée aux représentants du peuple, mais qu’elle n’annulera pas la circulaire sur les visites scolaires car elle n’accepte pas le chaos, comme elle le dit.
Concernant les propositions de la commission de l’éducation, la ministre les a qualifiées de document scientifique précieux, soulignant qu’elle reviendrait au Parlement pour poursuivre la discussion.
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