La crise des ordures à Sfax ne fait que perdurer et serait, apparemment, candidate à plus de complications.
Le président de la République est devenu obligé, à chaque sortie médiatique, de rappeler l’urgence de trouver une solution immédiate à cette crise. Mais, du côté du ministère de l’environnement, on reste imperturbable, et on semble s’obstiner à laisser pourrir la situation, déjà par trop pourrie.
Pour sa première mission, la ministre de l’environnement, Leila Chikhaoui, n’a fait qu’accumuler les échecs et les maladresses. Au point que, probablement, sans le vouloir, elle est en train de mettre dans l’embarras, le président Kaïs Saïed. Car le fait que ni elle, ni sa patronne, la cheffe du gouvernement, n’ont réussi à trouver une solution à ce problème, a obligé le président à intervenir à chaque fois, pour réitérer ses directive. Et, ce faisant, la ministre et sa cheffe de gouvernement, sont en train de confirmer les bruits qui courent, partout, pour prétendre que Bouden et ses ministres ne sont que des prête-noms, et que le vrai chef du gouvernement reste le président de la République, donnant, ainsi une occasion de plus, à ses détracteurs, pour l’accuser d’accaparer tous les pouvoirs du pays, dans ses mains.
Pourtant, forte des directives du président, en plus de l’urgence de la situation, la ministre de l’environnement avait tous les atouts en mains, pour imposer la solution qui s’impose. Or, elle a préféré se dérober à ses responsabilités et laisser la situation pourrir encore et encore.
Pire encore, elle a donné aux détracteurs de Kaïs Saïed, notamment les membres des conseils municipaux relevant d’Ennahdha, l’occasion de déclarer leur désobéissance et lui tenir la dragée haute ?
Résultat des courses : Au lieu d’assumer ses responsabilités et de prendre les décisions qui s’imposent, la ministre de l’environnement a raté toutes les occasions de remplir son rôle dans la réalisation des objectifs premiers de l’Etat, à savoir imposer le respect de la notoriété de l’Etat et regagner la confiance des tunisiens en leurs dirigeants.
On dirait bien que la ministre de l’environnement est en train de brûler toutes ses cartes dans cette première mission, magistralement ratée. Et çà sera tout le gouvernement qui sera entaché par cet échec !
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