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Tunisie – Sfax : VIDEO : Il n’est plus question de séparation des pouvoirs des différentes têtes de l’exécutif

Le candidat Mehdi Jomaâ qui était, ce vendredi, en déplacement à Sfax a assuré qu’il promettait à ses électeurs qu’il allait mettre toute l’expérience qu’il a acquise lors de son passage par la Kasbah, pour résoudre les problèmes des tunisiens qu’il a eu à connaitre de très près.

Il a ajouté qu’il devra être rassembleur, car la crise actuelle exige de tout le monde de mettre la main dans la main pour travailler. Son seul projet est de repêcher le pays et de rendre l’espoir au tunisien.

Il a assuré que sa vision de la présidence est moderne. Le président, selon lui, ne doit pas resté cantonné dans son palais. Il doit sortir et être au contact et à l’écoute des citoyens, comme il doit se déplacer à l’étranger pour attraper la moindre opportunité d’investissement. Il a expliqué que la période à venir est une période économique par excellence et aucun responsable, à n’importe quel poste ne pourra réussir s’il ne maîtrise pas les bases de l’économie.

Il a ajouté qu’il est contre la séparation des pouvoirs et le lavage du linge sale en public. Il propose une approche plus globale, avec une attention particulière à l’essor économique.

Concernant la région de Sfax, le projet de Mehdi Jomâa est la mise en place d’une « agence de développement », comme çà a été le cas dans d’autres pays, notamment Tanger, au Maroc, qui est devenue en quelques années, assimilable à une région européenne. Cette agence donnera la pleine initiative à la région et permettra de la transformer en un pôle industriel et technologique. L’avantage sera de travailler au niveau régional sans référer au pouvoir central, dans un souci de faciliter les démarches et de raccourcir les délais.

Concernant les limites des prérogatives du président de la République, Mehdi Jomaâ a déclaré qu’il était en train de parler de projets de l’Etat, ni présidentiels ni gouvernementaux. Ce sont des programmes qui seront mis en place et chacun fera son devoir de là où il est. Il a expliqué que si la séparation et surtout l’opposition entre les différents pouvoirs continuait elle mènera à la perte du pays. C’est dans cette optique, a-t-il ajouté, qu’Al Badil se présente, en plus des présidentielles, aux législatives, avec des listes composées des meilleures compétences des régions.

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