Dans une lettre adressée à la municipalité, un certain nombre d’habitants et d’activistes de la délégation de Sidi Thabet, ont appelé à la fermeture de la décharge sauvage de Sidi Thabet en raison de « la dégradation notable de la situation environnementale dans la région, notamment avec la poursuite de l’exploitation des espaces verts et agricoles pour en faire des décharges illégales pour les déchets d’usine.
Les habitants ont exprimé leur adhésion à la demande d’une décision municipale de fermeture de la décharge et leur refus d’étendre son exploitation de quelque manière que ce soit », selon ce qui est indiqué dans le texte de la lettre.
En réponse à une question écrite adressée par le représentant de la Chambre des représentants du peuple pour Kalaat al-Andalous à Sidi Thabet, Faiçal Seghir, au ministre de l’Environnement sur la situation interétatique de la décharge aléatoire de Sidi Thabet, et à propos de la date du début des travaux d’installation d’un système d’égouts contrôlé dans la région, le Ministère a confirmé que l’élimination des décharges municipales ne fait pas partie des tâches de l’Agence Nationale de Gestion des Déchets, comme le prévoit le chapitre 20 de la Loi 41 de 1996, ajoutant que le contrôle de l’élimination de ces déchets stipule que les groupes locaux ou les groupements municipaux qui en font partie doivent se charger de l’élimination des déchets ménagers.
Le ministère ajoute dans sa réponse que, dans le cadre de l’accompagnement des efforts des communes pour assainir et réhabiliter les décharges aléatoires et éliminer les points noirs, et à la demande de la commune de Sidi Thabet, l’agence, utilisant ses propres équipements, est intervenue pour le bénéfice de la municipalité sur une période de 7 jours du 12 juin 2023 au 18 juin 2023, en supprimant quelques points noirs du secteur et en nettoyant les sentiers menant à la décharge communale.
Le ministère a souligné qu’il était prévu de créer une unité de traitement et de valorisation des déchets ménagers et assimilés au nord de la Tunisie, dans les gouvernorats de l’Ariana et de la Manouba, d’une capacité de 600 000 tonnes par an. De nombreux sites proposés ont été rejetés (y compris des sites à Tunis et à la Manouba, comme les sites d’Al-Fajjah 1, Al-Fajjah 2 et Jabal Ramadi) et sont actuellement en train de rechercher des sites adaptés à la nature du projet. Il a ajouté que la municipalité de Tunis mène actuellement des études liées à la réalisation du projet d’unité de gestion des déchets ménagers et assimilés, et que le projet prévu concerne tous les gouvernorats du grand Tunis (38 communes).
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