Société

Tunisie – S’il continue à fourrer son nez partout… On pourra dire adieu au pays !

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La Tunisie a eu le malheur d’avoir, à la tête du ministère de la santé, le ministre le plus incompétent et, en plus, le plus persévérant dans son incompétence et ses échecs, que ce département ait connu. Et Dieu sait si le département en a connu de ministres incompétents, depuis que les nominations se font sur la base de l’appartenance partisane. Et le malheur c’est que, cette fois-ci, la présence de ce ministre qui a battu tous les records, coïncide avec la pire crise sanitaire que le pays ait eu à traverser, depuis tous les temps. Et il semble que notre sort est de le supporter encore et encore, du moment qu’il a un appui indéfectible, en très haut lieu. Là où on n’a, à ce qu’il parait, aucune idée du mal qu’il est en train de faire au pays, tant qu’il est en poste à Bab Saâdoun.

Il n’y a pas une décision qu’il prenne, ni un dossier auquel il touche, qui ne soit pas voué à un échec certain. Et le malheur des tunisiens est que cette éminence en médecine et en santé est appelée à donner son avis sur, pratiquement, tous les dossiers de l’Etat, du fait qu’en cette période de crise, tout doit passer par lui, en tant que premier responsable de la gestion, aussi calamiteuse qu’elle fût, de la pandémie !

La dernière catastrophe que pourra arborer ce super ministre à son palmarès, sera celle d’avoir (presque) foutu en l’air les épreuves du Baccalauréat. Il a, en effet, attendu la veille des examens, pour donner des directives inapplicables dans l’urgence, et aux quelles, même ses assistants n’étaient pas préparés. En effet, et alors que les candidats covid+ devaient passer leurs épreuves dans leurs lycées, mais dans des salles dédiées, il a, tout d’un coup, et au dernier moment, décidé qu’il en sera autrement. Et que tous ces élèves d’horizons différents, vont devoir déménager et seront regroupés à Mahdia, pour être hébergés dans un foyer spécial et passer les examens, dans un centre dédié.  Ce qui a chamboulé la vie entière de ces élèves, ainsi que celle de leurs parents et, même, les enseignants. Et, ni lui, ni ses assistants ne pourront prétendre que ce n’était pas leur faute, puisque la décision qu’il a signé en rapport avec cette mesure date, comme le montre le document ci-joint, de la veille des épreuves du Bac. Et il ose, demander dans ce courrier, à son collègue de l’éducation de se débrouiller pour créer (en 24 heures), pour installer un centre d’examen,avec tout ce qui lui faut comme ressources humaines et autres et comme organisation, sans oublier son quota de sujets d’examen, et tout le reste!

Le pire, c’est qu’arrivés sur place, les candidats ont, comme ils devaient s’y attendre, trouvé des conditions lamentables. On aurait dit que les responsables du foyer et du centre d’examens, n’étaient, eux, non plus, pas au curant de la chose.

Mais, heureusement que la Tunisie peut, encore, compter sur ses hommes, puisque les efforts conjugués du gouverneur de Mahdia, du ministre de l’éducation et des cades régionaux, ont pu rattraper le coup, et rendre les conditions d’hébergement et  d’examen acceptables, voire, excellentes. Ils ont, presque réussi à faire oublier les erreurs du ministre de la santé, au point que certains des candidats ont préféré terminer leurs épreuves dans ce centre, au lieu de revenir à leurs lycées d’origine.

A quand la fin de ce cauchemar ?

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