L’unité de surveillance du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a enregistré huit agressions contre des journalistes sur 12 notifications de cas reçues en février par rapport à janvier.
En janvier, l’unité a enregistré 11 attaques contre des journalistes sur 13 notifications de cas, selon le rapport de février sur les attaques contre les journalistes.
En février 2025, il y a eu deux cas d’empêchement de journalistes de travailler et deux cas d’incitation.
Les journalistes ont également fait l’objet d’une agression verbale, d’une agression physique, d’un harcèlement et d’une traque dans un cas chacun.
Les auteurs de ces attaques étaient des citoyens dans deux cas, des responsables de presse, des fonctionnaires, des activistes des médias sociaux, des politiciens, des professionnels des médias et la direction d’organisations médiatiques dans un cas.
Parmi les recommandations émises par le Syndicat des journalistes à la suite de ces agressions, le Syndicat a appelé le président du Parlement Ibrahim Bouderbala à accélérer l’examen du projet d’amendement au décret 54, et à respecter le droit des journalistes à couvrir les sessions des commissions parlementaires et leurs discussions sur les projets de loi.
Le Syndicat des journalistes a demandé à la présidence du gouvernement de punir les fonctionnaires qui ont délibérément empêché les médias de couvrir les événements dans leur région, d’ouvrir une enquête sur l’incident qui a empêché les journalistes de couvrir la supervision par le chef du gouvernement de la commémoration des événements de Sakiet Sidi Youssef, et d’annuler les licences illégales imposées aux médias.
Le syndicat a renouvelé son appel au ministère de la Justice pour qu’il suspende le décret 54 sur la lutte contre les délits liés aux systèmes d’information et de communication dans l’attente de l’examen de son projet d’amendement, et pour qu’il respecte le droit des journalistes à couvrir les audiences publiques, y compris celles qui sont liées à des questions d’opinion publique.
Le syndicat a demandé aux médias de mettre fin à la pratique du filtrage et aux tentatives d’orienter le contenu des médias, de prendre toutes les mesures disciplinaires nécessaires à l’encontre de ceux qui agressent et maltraitent délibérément leurs collègues au sein des organisations médiatiques, et d’adopter un plan de sécurité clair pour protéger les journalistes.
Laissez un commentaire