Le ministre de la santé Mustapha Ferjani a supervisé aujourd’hui une séance de travail pour le suivi de l’avancement des travaux de la commission nationale mixte de lutte contre la rage au siège du ministère, en présence des représentants des ministères de l’intérieur et de l’agriculture, ainsi que des structures et établissements concernés, des services spécialisés et des cadres du ministère.
En étudiant les expériences réussies d’autres pays tels que le Japon, le Maroc et l’Indonésie, il a été convenu d’un plan national global basé sur :
* L’adoption d’une décision juridique unifiée pour lutter contre la rage : Elle sera accélérée pour lutter efficacement contre la propagation de la maladie.
* La création d’une base de données sophistiquée : Elle comprend des données et des décisions opérationnelles conjointes pour suivre la mise en œuvre des mesures de manière intégrée entre les différentes parties.
* Promouvoir des campagnes de vaccination pour les chiens et les chats : En particulier dans les points chauds où la maladie se propage.
* Intensifier les campagnes de sensibilisation : Mener des campagnes médiatiques et éducatives dans les médias et les écoles en coopération avec la société civile et le syndicat des agriculteurs.
* Améliorer le rôle des municipalités : Renforcer les efforts des municipalités en matière d’hygiène publique, de préservation de la santé et de gestion des chiens errants.
* Soutenir les vétérinaires et les professionnels de la santé : Fournir les vaccinations nécessaires et leur rôle essentiel dans la sensibilisation à la prévention et le traitement des cas suspects.
* Mettre en place un système de surveillance efficace : Enregistrer les cas et surveiller la propagation de la maladie pour permettre une intervention rapide et efficace.
* Activer la coopération entre les différents secteurs : Dans le cadre de l’approche « One Health » visant à intégrer les efforts entre la santé humaine et animale afin de minimiser la propagation de la maladie.
Le ministre de la santé a souligné que le succès de la lutte contre la rage passe par l’unification des efforts entre les différents acteurs et l’implication de la société civile et des citoyens dans les campagnes de sensibilisation. Il a également insisté sur la nécessité de mettre en œuvre les décisions opérationnelles de manière urgente et de fournir les ressources nécessaires à leur mise en œuvre, selon la page officielle du ministère de la santé.
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