Le secrétaire général du syndicat des pharmaciens de libre pratique, Naoufel Amira, a annoncé, ce jeudi, la suspension de la vente des tests rapides du covid, dans les officines, qui devait commencer aujourd’hui.
Il a assuré que cette suspension a été décidée à cause de plusieurs problèmes d’ordre organisationnel, comme la formation des agents exerçant dans les officines, aux techniques de prélèvement, et comme les documents que le pharmacien devrait pouvoir fournir au client, pour attester le résultat de son test.
Sans oublier, a ajouté Amira, que le prix fixé par le ministère de la santé à 20 DT, est trop bas et ne permet pas aux pharmaciens de rentrer dans leurs frais, dans la mesure où ce sont eux qui doivent procéder au prélèvement. Et ce prix ne prend même pas en considération le prix des moyens de protection que l’agent de la pharmacie devrait mettre pour assurer le prélèvement tout en se protégeant de la contagion.
En résumé, une décision purement politique, que le ministre s’est trop hâté à annoncer, sans avoir pris le temps de la préparer ni l’étudier !
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