En marge d’une manifestation des secteurs de l’enseignement de base et secondaire au siège de la Délégation régionale à l’éducation à Tataouine, Lotfi Al-Balghouthi, membre de l’Université générale d’enseignement de base, a évoqué la présence d’indicateurs suggérant que la rentrée scolaire sera titubante, affirmant qu’aucune séance n’a été organisée entre le ministère de l’Éducation et le syndicat pour surmonter certains problèmes tels que la surpopulation et la formation, le manque de cadre éducatif, le manque d’eau potable et l’absence de salles d’enseignement.
Il a également déclaré que le syndicat est prêt au dialogue et à s’asseoir à la table pour surmonter divers problèmes tout en se préparant à lutter selon « d’autres mécanismes légitimes comme une grève dont la date n’a pas été fixée », comme il l’a dit.
Concernant la rencontre avec le nouveau ministre, Al-Balghouti a confirmé qu’il avait envoyé une correspondance au ministère le 30 août, qui comprenait une demande de tenue d’une session pour résoudre les questions en suspens, et que l’université attendait une réponse.
Il a également indiqué que les protestations s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des décisions des organes administratifs des secteurs de base et secondaire pour réaliser un certain nombre de revendications, notamment pour le droit syndical et le retour à la négociation sérieuse sur les revendications des deux secteurs », comme l’amélioration du pouvoir d’achat des éducateurs et la préservation de la dignité et du caractère sacré de l’institution.
Il a également abordé la demande de concrétiser un certain nombre d’accords en attente, comme l’accord du 1er mars 2021 et l’accord du 3 mai 2024, en plus du problème des directeurs exemptés, comme la subvention rurale, les promotions, les emplois précaires, la situation professionnelle et la formation.
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