Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Tabboubi, a reconnu l’existence de désaccords internes au sein de l’organisation syndicale, estimant qu’il n’y a rien de mal à en parler, compte tenu du fait que c’est un signe de maturité, de dynamisme et de divergence de points de vue, ainsi que le fait qu’il s’agit d’un phénomène sain, comme il l’a dit.
Il a déclaré dans un discours prononcé lors de sa supervision de la commémoration du 74ème anniversaire des événements d’Enfidha, correspondant au 21 novembre, que les conflits internes au Syndicat ne sont pas personnels, mais qu’ils reposent plutôt sur la poursuite du développement ultérieur du syndicat et du travail syndical, en surmontant les lacunes et les obstacles et en obtenant le meilleur.
Il a ajouté : “L’Union générale tunisienne du travail traverse une période de réflexion sur ce que nous attendons de l’organisation à la lumière du 21ème siècle, au milieu du développement technologique et de l’intelligence artificielle dont elle est témoin et des répercussions de cela sur la main-d’œuvre.”
Il a poursuivi: “Nous ne prétendons pas à la perfection. Nous avons fait des erreurs sur certains aspects et avons eu raison sur d’autres, et l’Union a des lignes rouges qu’elle ne peut pas franchir”.
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