Le tout nouveau directeur général de la santé, Tahar Guergueh a présidé, ce lundi, une énième réunion avec les responsables des laboratoires biologiques du privé comme du public, pour étudier, selon l’annonce du ministère de la Santé, les applications numériques à utiliser par les laboratoires, en matière de prise de rendez-vous et de délivrance des résultats à distance.
Force est de reconnaître, que concernant cette question de dépistage virologique du Covid, tout ce qui a été entrepris par les autorités sanitaires est resté au stade larvaire de parlotte et de réunion.
Par exemple, on ne voit vraiment pas l’utilité d’une application numérique pour prendre un rendez vous pour un test, quand on sait que tous les laboratoires confondus n’accomplissent pas plus de cent bilans par jour. Ce qui a été le cas, les deux derniers jours.
D’ailleurs, à ce rythme, on se demande si les autorités sanitaires pensent sérieusement qu’elles vont pouvoir effectuer cinq cent tests par jour, rien qu’au niveau de l’aéroport de Tunis Carthage ? On cela restera-t-il, aussi, au stade de promesses non tenues ?
Ce qu’on voudrait savoir c’est si ce chiffre trop bas de tests pratiqués par jour, en pleine période de reprise de la circulation du virus dans les différentes régions du pays, est dû à un manque de réactifs, ce qui serait déplorable ? Ou, alors, serait-il en rapport avec l’incapacité du ministère de la Santé de faire travailler ses personnels durant les fêtes de l’Aïd ? Dans lequel cas, ce serait bien plus que déplorable… Ce serait plutôt désastreux !
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