Le résultat inéluctable pour un Etat incapable de subvenir à ses besoins et de créer la richesse est de se trouver limité à demander l’aumône… Un Etat mendiant.
C’est, justement, dans cette situation que se retrouve la Tunisie qui n’a pas réussi à sortir la tête de la tourmente des différends politiques et des tiraillements qui ont empêché ses rouages et son administration de tourner. Une administration ankylosée par trop de personnels, pour la plupart non qualifiés, et recrutés sur des bases partisanes.
La Tunisie est incapable de créer les richesses dont elle a besoin pour subvenir à ses besoins ni s’acquitter de ses charges trop lourdes s’est trouvée dans l’incapacité de payer ses dettes envers ses créanciers, ainsi que ses partenaires. Du coup, en dernier recours et avant la faillite déclarée, l’Etat est forcé de mendier.
La Tunisie mendie à droite et à gauche. Comme elle le peut et auprès de qui veut bien lui faire l’aumône. Elle emprunte à des taux d’intérêt insoutenables. Et quand elle n’arrive pas à obtenir ce qu’elle veut, elle se tourne vers ses propres citoyens. Au lieu de leur donner des richesses, elle en cherche auprès d’eux. C’est devenu une manie de chercher l’argent facile, au lieu d’aller le chercher là où il se trouve en masse. C’est-à-dire chez les gros industriels et commerçants qui sont exonérés d’impôts ou les barons du commerce parallèle.
Cette fois-ci, en plus de la crise économique qui met à plat tout le monde, il y a un autre problème qui empêchera les tunisiens de financer ce fameux nouveau fonds de solidarité. Ils veulent savoir où est passé l’ argent qu’ils ont donné pour le premier fonds anti covid, le fameux compte 1818.
Certains tunisiens n’ont pas hésité à aider le chef du gouvernement, en lui indiquant où il peut trouver tout l’argent qu’il lui faut… 2700 milliards !
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