Les tunisiens viennent d’avoir une importante lueur d’espoir dans le sombre tableau de la tragédie qu’ils sont en train de vivre. Ils ont appris, avec grand soulagement, qu’ils peuvent, toujours, compter sur leurs amis, en cas de coup dur.
Les aides médicales et humanitaires qui ne cessent d’arriver sur le tarmac de l’aéroport de Tunis, ainsi que sur les docks du port de La Goulette, font plaisir à voir. Les amis de la Tunisie se pressent à son chevet, et les ponts aériens se disputent le droit d’accès à la piste d’atterrissage de l’aéroport.
Les tunisiens qui se croyaient isolés du reste du monde, tellement leurs dirigeants ont accompli des « bêtises », depuis dix ans, se sentent soulagés de voir qu’il n’en est rien, et qu’ils peuvent, toujours compter sur le soutien de leurs « amis traditionnels ». Ceux-là, mêmes, que certains de nos illustres politiciens n’hésitent pas à dénigrer et à accuser de tendances colonialistes.
Ces amis ont montré aux tunisiens qu’ils sont à la hauteur de la solidité des relations bilatérales historiques, et semblent avoir donné une leçon à ceux qui voulaient s’en passer pour aller voir ailleurs, du côté de quelques sombres enturbannés.
Un grand merci, donc, à nos amis français, italiens, américains, algériens, marocains, mouritaniens, saoudiens et émiratis. Et… merci, tout de même, pour les autres, qui se sont fait, plutôt discrets quand on a eu un grand besoin d’eux et de leur soutien !
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